Page 203 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2017

XXII è me Congrès National de Pneumologie. Tunis 14-16 Décembre 2017

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LA CHIMIOTHERAPIE DE DEUXIEME LIGNE DANS LE CANCER
BRONCHIQUE PRIMITIF

KNAZ.A, JABLI.S, GARGOURI.I, AISSA.S, BEN KHLIFA.M, BDELGHANI.A, GARROUCH.A,
HAYOUNI.A, BENZARTI.M
SCE DE PNEUMLOGIE CHU. FARHAT HACHED SOUSE

INTRODUCTION Le traitement du cancer bronchique primitif se base sur la
chimiothérapie surtout qu’il est diagnostiqué à un stade tardif. L’indication des
différentes lignes de chimiothérapie est bien codifié MATERIEL ET METHODES :
Etude rétrospective incluant 45 patients connus atteint de cancer bronchique primitif
et ayant reçu une chimiothérapie de deuxième ligne suivis à notre service de
pneumologie allant de la période de janvier 2014 à décembre 2015 .

BUT : Etudier le profil clinique, thérapeutique et évolutif des patients ayant reçu une
chimiothérapie de 2ème ligne. RESULTATS : L’âge moyen de nos patients était de
59 ans avec prédominance msculine(96%).Le tabagisme moyen était de 49 PA .les
patiens avaient un PS=1 dans 86% des cas. Les délais de consultation,de diagnostic
et de prise en charge étaient respectivement de 94 ,33, 42 jours. Le carcinome
épidermoide représente 38% des cas , l’adénocarcinome dans 33% des cas et
carcinome à petites cellules dans 22% des cas . le cancer était classé stade IV dans
67% des cas et IIIIB dans 20%.L achimiothérapie de 2ème ligne était indiqué dans
56% des cas après progression tumorale et 22% après stabilité.Le protocole le plus
utilisé pour CNPC (non à petites cellules)était taxanes dans 71% (en monothérapie
ou associé au sel de platine).La réponse tumorale après chimiothérapie de 2ème ligne
était une progression dans 60% des cas et une stabilité dans 7% des cas. La moyenne
de survie était de 14 mois.La survie à 1 an, 2ans et à 3ans étaient respectivement
66% ,13% et 9%.

CONCLUSION Le pronostic du cancer bronchique reste réservé malgré la
chimiothérapie de première et deuxième ligne d’où l’intérêt de la thérapie ciblée et
l’immunothérapie.

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