Page 164 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2017
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XXII è me  Congrès National de Pneumologie. Tunis 14-16 Décembre 2017


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               PLACE DES ANTICORPS ANTINUCLEAIRES DANS LE DIAGNOSTIC
               DES PNEUMOPATHIES INTERSTITIELLES DIFFUSES

               AOUADI S1, BEN ALI I2, GHRAIRI N2, GHARSALLI H1, MAÂLEJ S1, YAALAOUI S2, DOUIK
               ELGHARBI L1.
               1 SERVICE DE PNEUMOLOGIE-ALLERGOLOGIE D, 2 LABORATOIRE D’IMMUNOLOGIE , HOPITAL A. MAMI
               ARIANA


               Introduction : Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID) représentent un groupe

               hétérogène de maladie comportant plus de 200  entités différentes. Différentes
               connectivites peuvent s’associer aux PID.  L’objectif de l’étude était de préciser la place
               des AAN dans le diagnostic étiologique des PID.


               Patients et méthodes :  Il s’agit d’une  étude rétrospective portant sur les patients
               hospitalisés pour PID au service de pneumologie entre janvier 2011 et décembre 2016.
               Tous les patients ont eu une recherche d’AAN au laboratoire d’immunologie de l’hôpital
               A. Mami de l’Ariana. La  recherche des AAN a été  faite par immunofluorescence
               indirecte sur cellule Hep2.

               Résultats : Durant la période d’étude, nous avons colligé 70 patients (26 femmes, 44

               homme). L’âge moyen était est de 64 ans (36-90 ans). Il s’agissait de PID chronique
               dans tous les cas. Les principaux signes fonctionnels respiratoires étaient la dyspnée
               et la toux sèche. Quinze patients avaient des AAN positifs (21%) Le titre des AAN varie
               de 1/80 à 1/1280. Ces patients avaient des signes cliniques extra-thoraciques dominés
               par les arthralgies, les arthrites et le rash cutané. Le typage des AAN par immunodot
               était positif chez 13 patients (18%). Le diagnostic de connectivite était retenu chez ces
               13 patients. Les principales connectivites étaient  dominées  par le syndrome de
               gougerot-Sjogren et le syndrome des anti- synthétases.


               Conclusion  : Au cours des PID, la  recherche d'AAN et leur typage permet de
               rechercher une connectivite même en l’absence de  signes évoquant une atteinte
               systémique.

























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