Page 165 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2017
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XXII è me Congrès National de Pneumologie. Tunis 14-16 Décembre 2017
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APPORT DU LAVAGE BRONCHO-ALVEOLAIRE DANS LE
DIAGNOSTIC DES PNEUMOPATHIES INTERSTITIELLES
AYOUB SAIDI (1), MOUNA MLIKA (1), EMNA BRAHAM (1), ANISSA BERRAIES (2), BESMA
HAMDI (2), AIDA AYADI (1), AGNES HAMZAOUI (2), FAOUZI EL MEZNI (1)
(1) SERVICE D’ANATOMIE PATHOLOGIQUE. HOPITAL ABDERRAHMAN MAMI,
(2) SERVICE DE PNEUMOLOGIE PAVILLON B. HOPITAL ABDERRAHMAN MAMI
Problématique: Une concertation multidisciplinaire entre pneumologues, radiologues
et pathologistes est à la base de la démarche diagnostique face à une PID. Le LBA
permet d’orienter ce diagnostic en distinguant le type cellulaire prédominant. Dans les
alvéolites lymphocytaires, un marquage immunocytochimique ou par cytométrie en
flux est nécessaire pour évaluer les sous populations lymphocytaires dans le but
d’orienter le diagnostic étiologique.
But du travail : Etudier le profil de 31 alvéolites lymphocytaires en immunocytochimie
et en cytométrie en flux et évaluer la fiabilité de chacune des techniques en comparant
les résultats au diagnostic final retenu.
Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective sur 31 observations de patients
hospitalisés aux divers services de pneumologie du mois de janvier au mois de Juillet
2014 pour pneumopathie interstitielle et qui ont eu une endoscopie bronchique avec
un lavage broncho-alvéolaire concluant à une alvéolite lymphocytaire.
Résultats Tous les patients de notre série d’étude ont eu une fibroscopie bronchique,
ce qui a permis par la suite d’étudier le profil du LBA avec les techniques
d’immunocytochimie et de cytométrie en flux. En effet, cette dernière avait une
meilleure sensibilité (53%) mais une faible spécificité estimée à 33%. Par ailleurs,
l’immunocytochimie sur étalement avait une meilleure spécificité estimée à 42.8% et
une sensibilité de 42.8%. Les diagnostics finaux retenus aux termes d’une
confrontation anatomo-radio-clinique étaient : 12 cas de sarcoïdose, 10 cas de PID
infectieuses, 3 cas de PHS, 3 cas de COP, 2 cas de FPI et 1 cas d’ADK pulmonaire.
Conclusion : La fiabilité de ces deux techniques du LBA dépend de plusieurs facteurs.
Elles nécessitent d’une part un matériel de très bonne qualité avec une préservation
cellulaire optimale et d’autre part des techniciens expérimentés afin d’analyser les
résultats.
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