Page 157 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2017
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XXII è me  Congrès National de Pneumologie. Tunis 14-16 Décembre 2017


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               PLACE DU MINISTERE D’AFFAIRE SOCIAL DANS LA PRISE EN
               CHARGE DES PATIENTS AYANT UN SYNDROME D’APNEE

               OBSTRUCTIVE SEVERE DU SOMMEIL
               MEJRI I, LOUKIL M, LAOUINTI I, GHRAIRI H

               SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE, HOPITAL MOHAMED TAHER MAAMOURI, NABEUL



               Introduction : Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) est une maladie très fréquente,
               touchant environ 9 % des hommes et 4 % des femmes d’âge moyen. La prise en
               charge du  SAS est primordiale car il est associé à une surmortalité probablement
               d’origine cardio-vasculaire.

               But  : préciser la place de ministère d’affaire sociale  dans la prise en charge des

               patients ayant un SAS sévère et n’ayant pas une couverture sociale

               Patients et méthodes  : étude rétrospective incluant 178 patients hospitalisés dans
               notre service entre septembre 2016 et juin 2017 pour suspicion du SAS

               Résultats : 41% de nos patients ont un SAS sévère avec IAH moyen à 42,5/h et un

               index de désaturation moyen à 30.5/h. L’âge moyen de nos patients est de 56 ans
               avec une  prédominance féminine.  La  majorité de nos patients (79.5%) ont une
               couverture sociale. Pour les patients n’ayant pas une couverture sociale (20.5%) une
               demande de prise en charge au nom du ministre d’affaire sociale a été faite pour la
               totalité des patients. 100% de nos patients indigents ont eu un accord favorable pour
               la prise en charge de CPAP avec un délai moyen d’attente de 41 jours.  Une étude
               comparative a été réalisée concernant le délai nécessaire pour avoir l’accord de prise
               en charge de CPAP  entre G1 (patients ayant CNAM) et G2 (patients indigents) :
               aucune différence statistiquement significative n’a été notée

               Conclusion : vu la morbimortalité cardio-vasculaire liée au SAS sévère non traité, une
               prise en charge adéquate s’impose quel que soit la prise en charge sociale du patient.



























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