Page 109 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2017
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XXII è me Congrès National de Pneumologie. Tunis 14-16 Décembre 2017
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BPCO : UN SEVRAGE TABAGIQUE DIFFICILE
N. AYADI 1, S HENTATI 2, W. KETATA1, N. MKAOUAR1, L. ZOUARI 2, S. KAMMOUN1
1 : SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU HEDI CHAKER SFAX TUNISIE
2 : SERVICE DE PSYCHIATRIE C CHU HEDI CHAKER SFAX TUNISIE
Introduction : Le tabagisme est le facteur étiologique principal de la BPCO qui est sous
diagnostiquée. L'arrêt du tabac est le seul moyen de maitriser l'évolution de cette
maladie. Le sevrage tabagique des personnes souffrant de BPCO est difficile. Les
raisons sont multiples.
L'objectif Évaluer la chez les patients atteints de PBCO et déterminer les différents
facteurs y incriminés.
Population et méthodes : Nous avons mené une étude prospective moyennant un
questionnaire distribué au 76 patients atteints de BPCO confirmé suivis au service de
pneumologie de Sfax.CHU Hedi- Chaker de Sfax étalée sur une période de 6 mois
allant du mois de Mai 2016 au mois d’octobre 2016. Un questionnaire explorant les
données sociodémographiques, leur statut tabagique, leurs antécédents
pathologiques, la durée d’évolution de la maladie et le traitement en cours. L'évaluation
nicotinique par l’échelle de fagerstrom et la motivation par l’ Echelle d'Evaluation à
l'Arrêt du Tabac - P. Légeron, G. Lagrue
Résultats : Notre population se constituait de 76 patients. L'âge moyen des patients
était de 56,6 ans ± 14ans de sexe masculin. La consommation du tabac est de28 ans
±20. Le niveau socioéconomique était pour la majorité faible (83%) à moyen (16%).
68% des patients avaient un niveau scolaire primaire et 18% analphbètes.56% de la
série ont essayé au moins une fois un sevrage tabagique sans succès. En répondant
au questionnaire fagerstrom, 42 % des patients avaient une forte dépendance. Cette
dépendance est liés surtout au sévérité de la maladie et l’hospitalisation antérieure en
pneumologie et influe la motivation au sevrage. ; Seulement 11,5% étaient motivés au
sevrage de tabac. S’l n'y avait de relation statistiquement significative entre la
motivation d'une part et l'âge, la quantité de tabac fumée, le niveau élevé de
consommation et ancienneté du tabagisme, forte dépendance, sédentarité plus
fréquente, niveau socio-économique et intellectuel moins élevé.
Conclusion : Ainsi, peu de patients BPCO parviennent à s'arrêter de fumer. Les études
ont montré que certains minimisent les risques liés au tabagisme, que d'autres ne
croient pas aux bénéfices de l'arrêt ou doutent de leurs capacités à arrêter de fumer.
Associés aux conseils du médecin et aux programmes comportementaux, les
traitements pharmacologiques augmentent la fréquence des abstinences du tabac à
long terme La réduction du tabagisme peut être un premier objectif, même si c'est le
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